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Laurent
Salomé Extrait Dans cet univers où nos repères sont abolis, ni le temps, ni l'espace ne se perçoivent de façon habituelle. Des images dont l'ancienneté est fortement marquée rejoingent subitement le présent, explosant sous l'impulsion des couleurs ou des artéfacts savants qui leur donnent une beauté saisissante, tandis que des bribes de musique parasitée ou lacérées s'entrecroisent avec les bruits de voiture ou celui du numéro que l'on compose sur un (vieux) téléphone. L'écran se fragmente, la confrontation fréquente d'images fixes et de bandes défilantes créant le vertige. À travers de ces tribulations qui modulent le temps et la lumière, on ressent petit à petit ce besoin de «comprendre le rythme immortel et universel» dont parle Beaudelaire.
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OPIUM Conception
et réalisation : Tom
Drahos Dans
Les Paradis Artificiels, publiées en 1860, Baudelaire
se livre à une réécriture étonnante de
luvre deThomas De Quincey Les Confessions dun
mangeur dopium anglais.
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